Architecture éphémère, maintenue à l’issue de l’exposition coloniale de 1931, la Grande Pagode confronte l’architecte restaurateur à la pérennisation de cette structure et à l’évolution des valeurs qui accompagnent les usages successifs : pavillon du Cameroun en 1931, musée du Bois en 1933, Pagode de l’Union Bouddhiste de France à partir de 1977, à l’initiative de Jacques Chirac, maire de Paris.
Le projet conduit pour la ville de Paris, maître d’ouvrage, s’est imposé le respect de l’état actuel articulant la mémoire du pavillon d’exposition consolidé en 1933 et transformé en lieu de culte bouddhiste que manifeste un badigeon ocre masquant les décors de 1931. Le traitement en conservation des façades et de leur plâtre peint a permis avec une simple fenêtre de sondage de laisser découvrir le premier décor. Cette campagne de restauration a mis en évidence la valeur exceptionnelle d’un patrimoine éphémère exceptionnellement conservé destiné à un usage symbolique comme lieu de culte des communautés bouddhistes. La démarche de conservation seule permet de transmettre la matérialité de ces édifices complétant l’histoire de l’architecture contemporaine.
Restauration du clos couvert et présentation des décors d’origine
Maître d’Ouvrage | Maître d’Œuvre | Protection | Montant des travaux | Etape du projet |
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Ville de Paris (DAC - BECH) | Pierre-Antoine Gatier, ACMH Ariel Bertrand, Restauratrice Unanime, BET structures MS Consulting, BET fluides Asselin, Economiste & OPC |
Inscrit au titre des monuments historiques | 0,7 M € | Livré en 2014 |