La cathédrale Sainte-Réparate, située dans le Vieux-Nice est le résultat de différentes campagnes de travaux réalisées au cours des siècles à partir de la première chapelle propriété des moines de Saint-Pons, attestée dès le XIe siècle. Après la reconstruction réalisée dans la seconde moitié du XVIIe siècle par l’architecte niçois Jean-André Guiberto et son successeur sur le chantier Marc-Antoine Grigho, la cathédrale est consacrée le 30 mai 1699. Le campanile est reconstruit entre 1731 et 1757 et la façade est réalisée au cours de la Période Sarde (1815-1860), dans le cadre du plan régulateur défini par le Consiglio d’Ornato. A l’issue du rattachement du Comté de Nice à la France en 1860, un grand projet est réalisé à la demande de la République française entre 1899 et 1905. Il porte sur l’agrandissement du chœur pourvu de chapelles latérales, la restauration de l’ensemble des décors intérieurs et la mise en teinte de la façade.

Dès 1973, des travaux de restauration et de mises hors d’eau sont entrepris. Depuis les années 2000, d'importantes restaurations ont été conduites à la demande de la DRAC PACA sous la maitrise d'oeuvre de l'agence pour la consolidation des caveaux en raison d’effondrements du sol de la cathédrale, la restauration du clocher dont la stabilité était compromise, et plus récemment la restauration de la façade principale et la restauration générale des décors intérieurs intégrant la mise en conformité électrique.